Notre cachet d'originalité

Nos expériences de vie, nos manières de concevoir et d’exercer la profession d’avocat sauvegardent les valeurs auxquelles nous croyons et en lesquelles réside notre spécificité.
Pilotes de procédure, notre habileté de manœuvriers nous permet de vous accompagner et de vous aider à contourner les obstacles ainsi qu’à surmonter toutes les tempêtes qui font rage sur la mer du Droit.
Notre art, toutefois, va bien plus loin. A l’occasion d’une difficulté, d’une procédure, d’une tempête de la vie, nous souhaitons amener chaque passager à bord de notre Cabinet à réfléchir et à alimenter son esprit par de bonnes lectures.
Retour aux Classiques ! Retour à l’équilibre intérieur, le monde extérieur se déglinguât-il totalement.

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Se faire soi-même : dégager de l’enfant qu’on a d’abord été, de l’être mal dégrossi qu’on risque de demeurer, l’homme pleinement homme dont on entrevoit la figure idéale, telle est l’œuvre de toute la vie, l’œuvre unique à laquelle cette vie puisse être noblement consacrée.

Henri Irénée MARROU,
Histoire de l’éducation dans l’Antiquité, Tome 1.

En résumé, nous ne sommes ni des robots, ni des iPhones, missionnés pour remplir des formulaires administratifs. Encore moins plaçons-nous l’électrojuridique automatique ou des produits de haute technologie judiciaire dans des Tribunaux.
Avocats Humanistes, voilà ce dont nous sommes fiers ! Nous écrivons, nous plaidons sur mesure, pour vous, car vous aussi, vous êtes unique !
L’expression « Avocat sage-femme » nous convient parfaitement. Nous accouchons les procédures difficiles avec une certaine sagesse.
Sagesse est synonyme de sage-femme : aider en souriant !
Pour les curieux, voici un texte à lire et relire, lentement, à méditer et ruminer, infiniment, écrit en 45 avant notre ère par le père de tous les avocats d’Occident, Cicéron :

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Il reste que tu dois te commander à toi-même.
Sans doute cette façon de parler est bizarre : on s’exprime comme s’il y avait deux hommes en nous, l’un destiné au commandement, le second à l’obéissance ; elle n’est cependant pas injustifiée.
Il y a en effet deux parties dans l’âme, l’une possède la raison, l’autre en est dépourvue.
Par suite, le précepte de se commander à soi-même revient à dire que la raison doit maîtriser la partie impulsive de l’âme.
La nature a mis dans presque tous les hommes un élément qui est faible, lâche, bas, énervé en quelque sorte et dénué d’énergie.
Si l’homme n’était que cela, il n’y aurait rien de plus hideux que l’homme.
Mais il peut recourir à celle qui est la souveraine et la reine du monde, à la raison qui, après avoir fait par elle-même un effort énergique et s’être avancée bien loin dans la voie du progrès, devient la vertu parfaite.
Assurer l’empire de cette raison sur la partie de l'âme qui doit obéir, voilà à quoi doit pourvoir un homme.

CICERON
"Tusculanes" II-47